Bienvenue à vous, nationalistes des Yvelines et d'ailleurs !

" La tradition rassemble les forces du sol et du sang"

Charles Maurras


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INTRO

Disparition de notre identité, perte de notre souveraineté, décadence morale, règne des lobbies et de la finance internationale, décomposition du tissu social, économie défaillante, criminalité, invasion, corruption, individualisme, matérialisme, haine de l’ordre naturel, mondialisme, etc.
L’agonie de notre pays et de notre civilisation se poursuit, alors que les événements confirment la validité de nos analyses et de nos principes.
Pire, la confusion doctrinale et stratégique règne chez les patriotes, les éloignant des véritables solutions – nationalistes – à nos problèmes.
Le RF mène d’abord un combat d’idées. Les idées mènent le monde et se sont des idées néfastes qui mènent la France à la ruine et au chaos.Dénonçant les erreurs citées plus haut, le RF entend convaincre le plus grand nombre de nos compatriotes du bien-fondé du réalisme politique, d’un sain nationalisme, de l’ordre social traditionnel et de la civilisation classique.
Il se donne pour objectif ultime de concourir à l’établissement d’un Etat digne de ce nom : un Etat nationaliste, social, chrétien.
Plus que jamais, la « droite nationale », comme notre pays, a besoin d’un Renouveau français fort et dynamique, apte à remplir au mieux ses missions : diffuser les bonnes analyses, offrir un engagement politique sain et efficace, former des militants et cadres politiques de valeur, constituer un réseau communautaire entre Français partageant la même vision du monde.

vendredi 22 février 2013

Fort d’Ivry – Ivry sur Seine : Jean Bastien-Thiry.

Fort d’Ivry – Ivry sur Seine, Val de Marne.       Jean Bastien-Thiry , fusillé le 11 mars 1963 Né le 19 octobre 1927, Jean Bastien-Thiry est âgé de 35 ans, marié et père de trois fillettes, lorsqu’à l’aube d’un jour froid de printemps la salve du peloton d’exécution vient achever son sacrifice. Polytechnicien, scientifique brillant et de stature internationale, l’un des meilleurs officiers de l’Armée française, Bastien-Thiry œuvrait à la Cité de l'Air, à Paris, avec le grade de lieutenant-colonel, quand sa conscience fut bouleversée par le drame algérien. Après l’espoir suscité en 1958 par l’arrivée au pouvoir du général Charles De Gaulle, survenue grâce au soulèvement de l'armée et des Français d'Algérie le 13 mai, le régime avait trompé cette espérance du maintien de l’intégrité territoriale, de la sauvegarde de l’Algérie française et du respect de la parole donnée aux musulmans d’Algérie. Peu à peu, l’Etat gaulliste avait été de félonies en lâchetés. Pire, après la signature des accords d'Evian le 19 mars 1962, les Pieds-Noirs refluaient en désordre vers la métropole et les vainqueurs du FLN assassinaient dans des tortures affreuses plusieurs dizaines de milliers de harkis et autres musulmans francophiles, abandonnés par l'armée française et le gouvernement du général De Gaulle. Comme beaucoup de militaires d’honneur et de droiture de sa génération, Jean Bastien-Thiry ne peut pas accepter les revirements du général De Gaulle, qui sont autant de trahisons à l'égard de la Nation, des Français d'Algérie et des musulmans fidèles à la France. Sous l'égide d'un mouvement clandestin, le Conseil National de la Résistance de Georges Bidault, Bastien-Thiry organise un attentat contre le cortège du Président. Le 22 août 1962, alors que de Gaulle rentre avec son épouse de sa résidence de Colombey-les-Deux-Églises, sa DS présidentielle est prise sous les feux croisés du commando dirigé par Jean Bastien-Thiry, au Petit-Clamart. L’attentat échoue. Jean Bastien-Thiry est arrêté le 15 septembre 1963 à son retour d'une mission scientifique en Grande-Bretagne. Un tribunal d'exception, la Cour militaire de Justice, juge les prévenus … sans qu’un recours en cassation soit possible. Les deux tireurs sont grâciés mais non leur chef, qui tient à assumer l’acte et à le justifier. Huit jours à peine après le jugement, le 11 mars 1963 à 6 heures 39, le colonel Jean Bastien-Thiry est fusillé au fort d'Ivry. Cette exécution politique est la dernière qu'ait connue la France à ce jour. « Nous savons qu’il existe un premier commandement de Dieu, le plus grand de tous, qui nous commande la charité et la compassion envers nos frères dans le malheur. C’est pourquoi il a de tout temps été admis dans la Chrétienté que dans certaines conditions, un acte de force pouvait être un acte d’amour et que peuvent être licites des actions de force dirigées contre ceux qui ont perdu le sens moral et le sens humain, et qui précipitent dans la désolation ceux qu’ils ont la charge de protéger et de défendre ». [Bastien Thiry, déclaration du 2 février 1963 devant le tribunal]

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