Bienvenue à vous, nationalistes des Yvelines et d'ailleurs !

" La tradition rassemble les forces du sol et du sang"

Charles Maurras


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INTRO

Disparition de notre identité, perte de notre souveraineté, décadence morale, règne des lobbies et de la finance internationale, décomposition du tissu social, économie défaillante, criminalité, invasion, corruption, individualisme, matérialisme, haine de l’ordre naturel, mondialisme, etc.
L’agonie de notre pays et de notre civilisation se poursuit, alors que les événements confirment la validité de nos analyses et de nos principes.
Pire, la confusion doctrinale et stratégique règne chez les patriotes, les éloignant des véritables solutions – nationalistes – à nos problèmes.
Le RF mène d’abord un combat d’idées. Les idées mènent le monde et se sont des idées néfastes qui mènent la France à la ruine et au chaos.Dénonçant les erreurs citées plus haut, le RF entend convaincre le plus grand nombre de nos compatriotes du bien-fondé du réalisme politique, d’un sain nationalisme, de l’ordre social traditionnel et de la civilisation classique.
Il se donne pour objectif ultime de concourir à l’établissement d’un Etat digne de ce nom : un Etat nationaliste, social, chrétien.
Plus que jamais, la « droite nationale », comme notre pays, a besoin d’un Renouveau français fort et dynamique, apte à remplir au mieux ses missions : diffuser les bonnes analyses, offrir un engagement politique sain et efficace, former des militants et cadres politiques de valeur, constituer un réseau communautaire entre Français partageant la même vision du monde.

mardi 4 décembre 2012

Vieux Cimetière de Neuilly sur Seine, illustres tombes.


Vieux Cimetière de Neuilly sur Seine
Nota: ces notices biographiques ne sauraient en aucun cas constituer des apologies des actes, écrits ou pensées des personnes citées et ne visent qu'à apporter des connaissances de culture générale.
 

ANZANI Alessandro (1877 – 1956)

Pilote et ingénieur motocycliste italien, il établit plusieurs records avant de créer en 1906 sa propre société de moteur à Asnières. Il fournit alors non seulement des moteurs pour les productions de motos, mais également pour l’aviation : ses moteurs sont fournis aux entreprises Caudron et à Louis Blériot : c’est avec un moteur Anzani que ce dernier traversa la Manche en 1909. Sa société française fut vendue en 1923 à Henry Potez. Il repose dans le carré E.

BATHIAT Léon (1877 – 1967)

D’abord coureur cycliste et motocycliste, il devint aviateur et fut le premier pilote à traverser la France du Nord au Sud en 1912, devenant un pionnier de l’aviation. Il construisit ensuite des avions. Pendant la guerre, après avoir été en escadrille au front, il se voit confier par le Gouvernement le soin de construire et de remettre en état un grand nombre d’appareils. Il fut également en 1922 l’organisateur du premier meeting aérien d’après-guerre au Bourget. Il était le cousin d’Arletty (née Léonie Bathiat).

DRIEU LA ROCHELLE Pierre (1893 – 1945)


Pierre Drieu La Rochelle, né le 3 janvier 1893 d’une famille nationaliste normande, est un écrivain romantique nationaliste.

En 1907, alors âgé de 14 ans, il découvre : Ainsi parlait Zarathoustra, de son futur maître à penser Friedrich Nietzsche. Après un séjour en Allemagne et en Angleterre, il se définit comme « germanophile et anglomane ». La guerre de 1914 éclate, il sert dans l'infanterie et sera blessé trois fois. Le choc de la guerre le marquera à jamais et déterminera toute son œuvre à venir.

Au lendemain de la guerre, il se lie d'amitié avec Aldous Huxley, l'auteur du roman d'anticipation : Le meilleur des mondes. Il dévore les livres de Shakespeare, de Gœthe, de Schopenhauer, de Dostoïevsky, de Proudhon, de Sorel, de Barrès, de Kipling, de Péguy, de Guénon, et de Maurras. Ses premiers poèmes sont publiés en 1917 avec Interrogation. Entre 1920 et 1924, il est tenté par le dadaïsme, se rapproche des surréalistes André Breton et Paul Éluard, et l'on peut voir apparaître son nom dans la revue Littérature. Il devient l'ami de Louis Aragon.

En 1925, il signe un article historique dans la N.R.F. : La véritable erreur des surréalistes, qui le sépare pour toujours de l'avant-garde. Entre-temps, il écrit et alterne entre essai lyrique, Mesure de la France, et un roman analytique, L'homme couvert de femmes. En 1926, il rencontre Emmanuel Berl lors de son passage à La Revue hebdomadaire. 1927 est l'année de l'amitié majeure de Drieu avec André Malraux qui sera fidèle à sa mémoire jusqu'au bout. Après le 6 février 1934 il écrit des articles pour Bertrand de Jouvenel à La Lutte des Jeunes en 1934 et fait la connaissance du militant Pierre Andreu, son futur biographe. Il écrit sa profession de Foi dans Socialisme fasciste : « Cette envie de faire une politique de gauche avec des hommes de droite ». La même année, il rencontre Ernst von Salomon à Berlin.

Drieu excelle dans le journal intime ou le témoignage introspectif. Ses réflexions décadentistes et ses descriptions pessimistes du monde littéraire et politique font de lui le meilleur mémorialiste de son temps. Sans oublier la grâce de sa plume de journaliste que l'on retrouve dans les recueils d'articles : Chronique politique, 1934-1942 et Le Français d'Europe.

En 1936, il adhère au Parti Populaire Français dirigé par Jacques Doriot, et ne manque pas le rendez-vous de Saint-Denis. Il écrit régulièrement dans L'Émancipation Nationale, organe de presse du parti. En 1939 il envoie sa lettre de démission au P.P.F. Après la défaite de 1940, il prend en main la direction de la Nouvelle Revue Française. Il donne aussi des articles à La Gerbe d'Alphonse de Châteaubriant. En 1943 il collabore à l'hebdomadaire Révolution Nationale de Lucien Combelle. Il se réclame ‘socialiste européen’ mais déchante très vite, en voyant l'imminente chute du IIIe Reich. La conception de l'Europe de Drieu reste idéalisée et utopique car influencée par les lectures d'auteurs romantiques allemands.

Refusant l’exil, traqué et vivant dans la clandestinité, il se suicide le 15 mars 1945 à l'âge de 52 ans, après avoir achevé son Récit secret où il déclare : « je me suis conduit en pleine conscience, au milieu de ma vie, selon l'idée que je me fais des devoirs de l'intellectuel ».

C'est le testament sincère d'un humaniste sensible, d'un ascète et d'un poète lucide en quête d'absolu dans une époque tourmentée et déliquescente. Malgré une œuvre inégale, une vitalité et un tempérament unique se dégagent de tous ses livres. Pierre Drieu La Rochelle peut être perçu comme le fils spirituel de Friedrich Nietzsche et de Maurice Barrès.

« Jeunes gens, comment pouvez-vous écouter encore ces bonshommes qui ont battu tous les records de l'imprévoyance criminelle, de la meurtrière incompréhension ? ». [1941, Ne plus attendre]


GYP (Sibylle Gabrielle de Riquetti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville :

1849 – 1932)

Arrière petite nièce de Mirabeau, mais élevée dans un milieu ultra légitimiste, elle se fit connaître en étant l’auteur de plus de 120 romans qui connurent un succès équivalent à l’oubli dans lequel ils sont tombés de nos jours. Son œuvre est teintée d’un très grand sens de l’observation et n’est pas dénuée d’humour. Gyp était aussi nationaliste : elle s’engagea sans modération auprès des antifreyfusards. De l’un de ses romans, Le mariage de Chiffon, Claude Autant-Lara tira un film en 1942. Auprès d’elle repose son fils, Thierry de Martel.

de MARTEL Thierry (1875 – 1940)

Le chirurgien Thierry de Martel, fils de Gyp, contribua, dans les années 1920-1930, à faire de la neurochirurgie une branche autonome de la médecine. Nationaliste comme sa mère, il s’engagea dans le premier parti fasciste français, le Faisceau de Georges Valois. Il se suicida lors de l’entrée des troupes allemandes à Paris, le 14 juin 1940.

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