Bienvenue à vous, nationalistes des Yvelines et d'ailleurs !

" La tradition rassemble les forces du sol et du sang"

Charles Maurras


spot 78

INTRO

Disparition de notre identité, perte de notre souveraineté, décadence morale, règne des lobbies et de la finance internationale, décomposition du tissu social, économie défaillante, criminalité, invasion, corruption, individualisme, matérialisme, haine de l’ordre naturel, mondialisme, etc.
L’agonie de notre pays et de notre civilisation se poursuit, alors que les événements confirment la validité de nos analyses et de nos principes.
Pire, la confusion doctrinale et stratégique règne chez les patriotes, les éloignant des véritables solutions – nationalistes – à nos problèmes.
Le RF mène d’abord un combat d’idées. Les idées mènent le monde et se sont des idées néfastes qui mènent la France à la ruine et au chaos.Dénonçant les erreurs citées plus haut, le RF entend convaincre le plus grand nombre de nos compatriotes du bien-fondé du réalisme politique, d’un sain nationalisme, de l’ordre social traditionnel et de la civilisation classique.
Il se donne pour objectif ultime de concourir à l’établissement d’un Etat digne de ce nom : un Etat nationaliste, social, chrétien.
Plus que jamais, la « droite nationale », comme notre pays, a besoin d’un Renouveau français fort et dynamique, apte à remplir au mieux ses missions : diffuser les bonnes analyses, offrir un engagement politique sain et efficace, former des militants et cadres politiques de valeur, constituer un réseau communautaire entre Français partageant la même vision du monde.

vendredi 1 février 2013

Illustres tombes dans le 92, le cimetière de Suresnes.

Cimetière de Suresnes CLUSERET Gustave Paul (1923 – 1900) Gustave Paul Cluseret, né à Suresnes le 13 juin 1823 et décédé le 21 août 1900, était un général, aventurier et homme politique français. Cluseret entre à 18 ans à Saint-Cyr dont il sortira officier. Lieutenant en 1848, il quitte le service régulier et devient commandant d’un bataillon de la garde mobile qui, sous les ordres de Cavaignac, réprime la révolution. Il reçoit la croix de la Légion d'honneur pour avoir enlevé onze barricades et pris plusieurs drapeaux aux insurgés. En mars 1850 il fait l'objet d'un retrait d'emploi de la part de la République puis le nouveau régime bonapartiste lui offre en 1853 une entrée au 58° régiment d'infanterie de ligne et un commandement en Algérie en 1854. Adjoint du futur général Chanzy, Cluseret rejoint les affaires indigènes à Tlemcen. En 1855 il part en Crimée pour combattre contre la Russie tsariste. Blessé deux fois, il est nommé capitaine pour sa bonne conduite au feu. De retour en France il repart aussitôt en Algérie pour participer à la conquête de la Grande Kabylie. L’expédition des Mille menée par Garibaldi en 1860 lui donne l’occasion de reprendre les armes (expédition des Deux-Siciles). Blessé au siège de Capoue, il est versé avec le grade de lieutenant-colonel à l’État-Major de l’armée italienne. L’attrait de l’aventure le pousse en 1862 à rejoindre les Nordistes dans la guerre de Sécession américaine ; il intègre l’état-major du général McClellan qui commande l'Armée du Potomac. Colonel, passé au service du général Frémont dont il commande l’avant-garde, Cluseret reçoit, après sa participation courageuse à la bataille de Cross-Keys en 1862, le brevet de général de brigade. Après avoir commandé diverses actions contre le général confédéré Thomas "Stonewall" Jackson, Cluseret démissionne en 1863 puis se lance dans le journalisme à New York. Son journal, The New Nation, prépare la campagne présidentielle du général Frémont, républicain radical opposé à la réélection du président Lincoln. De retour en Europe en 1867, il se rend en Irlande pour soutenir le mouvement Fénian. Il dirige plusieurs actions armées (notamment l’attaque de Chester Castle en février 1867) qui lui valent de la part de la justice anglaise une condamnation à mort par contumace. Ayant pu rentrer en France, Cluseret publie des articles anti second Empire dans le Courrier Français. Plus tard la Commune le nomme délégué à la guerre, ce qui fait de lui le chef de toutes les armées communalistes et facilite son élection au Conseil de la Commune. Condamné à mort en 1871 par le tribunal militaire de Satory, Cluseret passe en Grande-Bretagne puis aux États-Unis pour revenir ensuite en Europe. Etabli en Suisse en 1872 non loin du peintre Gustave Courbet qui lui enseigne alors l’art de la peinture, il écrit dans des journaux britanniques avant de rejoindre les Balkans. La loi d’amnistie en juillet 1880 lui permet de rentrer en France. Cluseret consacre alors son temps à la peinture, au point de pouvoir en 1884 présenter dans une galerie de la rue Vivienne plus d’une centaine d’oeuvres. En 1888 il est élu député du Var sous l’étiquette socialiste révolutionnaire et ce jusqu’à sa mort en 1900. Avec Cluseret, c’est un des députés les plus anti-dreyfusard de France qui est alors envoyé à la chambre représenter le Var, offrant un syncrétisme étonnant de positions radicales – il est soutenu par les ouvriers des chantiers navals de La Seyne et prône la création d’une retraite pour les paysans indigents – et de nationalisme antisémite (il collabore à La Libre Parole de Drumont). Cluseret a écrit ses Mémoires.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire