Bienvenue à vous, nationalistes des Yvelines et d'ailleurs !

" La tradition rassemble les forces du sol et du sang"

Charles Maurras


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INTRO

Disparition de notre identité, perte de notre souveraineté, décadence morale, règne des lobbies et de la finance internationale, décomposition du tissu social, économie défaillante, criminalité, invasion, corruption, individualisme, matérialisme, haine de l’ordre naturel, mondialisme, etc.
L’agonie de notre pays et de notre civilisation se poursuit, alors que les événements confirment la validité de nos analyses et de nos principes.
Pire, la confusion doctrinale et stratégique règne chez les patriotes, les éloignant des véritables solutions – nationalistes – à nos problèmes.
Le RF mène d’abord un combat d’idées. Les idées mènent le monde et se sont des idées néfastes qui mènent la France à la ruine et au chaos.Dénonçant les erreurs citées plus haut, le RF entend convaincre le plus grand nombre de nos compatriotes du bien-fondé du réalisme politique, d’un sain nationalisme, de l’ordre social traditionnel et de la civilisation classique.
Il se donne pour objectif ultime de concourir à l’établissement d’un Etat digne de ce nom : un Etat nationaliste, social, chrétien.
Plus que jamais, la « droite nationale », comme notre pays, a besoin d’un Renouveau français fort et dynamique, apte à remplir au mieux ses missions : diffuser les bonnes analyses, offrir un engagement politique sain et efficace, former des militants et cadres politiques de valeur, constituer un réseau communautaire entre Français partageant la même vision du monde.

samedi 1 septembre 2012

Illustres tombes dans le 92 : Arletty

Nouveau cimetière de Courbevoie ARLETTY (1898 – 1992) Comédienne fameuse, proche de Céline, Arletty fut une artiste douée et anticonformiste. Née Léonie Bathiat à Courbevoie le 15 mai 1898, elle est secrétaire, mannequin, girl de revue puis commence en 1920 à chanter dans les beuglants, les cafés et au music-hall. Elle pastiche les airs à la mode, chante dans diverses revues, se crée un «style» - celui de la parisienne sans gêne, à l'accent des faubourgs. Par l’intermédiaire d’une relation (un banquier de Garches de confession israélite, Jacques-Georges Lévy), elle passe en 1920 au théâtre où, sans nécessairement jouer continuellement son personnage, elle marque tout ce qu'elle touche. Dès 1928 elle rencontre Jean-Pierre Dubost, qui restera son fidèle compagnon. Finalement le cinéma la réclame. En 1930, elle débute devant les caméras dans La douceur d'aimer de René Hervil et ne tarde pas connaître la gloire. Elle donnera des prestations inoubliables dans, notamment, quatre films de Marcel Carné : Hôtel du Nord (1938), Le jour se lève (1939), Les visiteurs du soir (1942) et Les enfants du Paradis (1945). C’est sous l'Occupation qu’elle a l'occasion d'interpréter ses plus beaux rôles : Madame sans gêne, de Roger Richebé, et surtout Dominique des Visiteurs du soir, ou Garance des Enfants du paradis de Marcel Carné. Le scénario est signé Jacques Prévert. Au théâtre des Bouffes Parisiens, elle est Isabelle dans Voulez-vous jouer avec moa, une comédie de Marcel Achard, avec Pierre Brasseur. Après la guerre, ses rapports amoureux fièrement assumés avec un officier allemand lui vaudront 120 jours de prison et deux ans de garde-à-vue ! Elle remonte sur les planches en 1947, continue de tourner mais si la magie est encore là, le public, lui, est passé à autre chose. Fin des années cinquante, début des années soixante, Arletty est victime d'un accident visuel : elle ne voit plus. Arletty tourne son dernier film en 1962, Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier où elle a Fernandel pour partenaire, et abandonne la scène en 1966 alors qu'elle joue Les Monstres sacrés de Cocteau. Elle se retire en 1962, prêtant sa voix à un ou deux documentaires puis devient recluse sauf pour les hommages qu'on rend à ses amis d'antan. Elle meurt à Paris âgée de 94 ans, entourée de ses souvenirs, le 24 juillet 1992, non sans avoir écrit ses Mémoires et donné de multiples interviews. Le cortège funèbre qui transporta sa dépouille ne manqua pas de s'arrêter symboliquement, en route vers le cimetière, devant l'Hôtel du Nord, un fait remarquable en soi, le tournage de l'Hôtel du Nord ayant été fait entièrement au studio de Joinville-le-Pont, en banlieue de Paris. Il existe un enregistrement par Arletty de passages de Mort à Crédit de Louis-Ferdinand Céline. « Gaulliste, ? Non, gauloise … », ainsi se définissait Arletty.

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