FORTS DE SANG
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De la 2è guerre mondiale à la guerre d’Algérie, bon nombre
de grands patriotes français, ayant pour certains rendu d’éminents services à la France dans des domaines
aussi différents que l’art, la politique ou la défense nationale, ont été
emprisonnés et exécutés par des régimes de haine.
Certains, entre 1939 et 1945, s’étaient engagés avec
espoir et conviction dans le mouvement de la renaissance française prôné par le
Maréchal Pétain et le nouvel Etat Français, renaissance s’appuyant sur le long
héritage de notre pays, le retour à la terre et les valeurs patriotiques et
spirituelles. Pourtant, la guerre finie, ils ont été assassinés
impitoyablement, couchés par des balles françaises après des procès bâclés.
Pendant que le pays rendait justement hommage à des
résistants –souvent ni gaullistes ni communistes- morts pour avoir choisi de
résister militairement à l’occupant plutôt que politiquement comme l’Etat
Français, ceux qui avaient suivi avec honneur l’homme le plus admiré des
français, le vainqueur de Verdun, le chef qui ne ment pas, étaient non
seulement assassinés mais voués à la haine publique, à la honte nationale et à
l’enterrement dans les oubliettes d’une Histoire qu’on efface.
D’autres, pendant les évènements d’Algérie, avaient
dignement pris la voie de l’honneur, de la parole donnée, de la grandeur
française. Eux aussi, alors qu’ils s’étaient sacrifiés pour ce noble combat,
ont été exécutés par un régime de lâches et désignés dans l’opinion comme de dangereux
séditieux et des ennemis à abattre. Eux aussi ont été inscrits dans le marbre
de la 5è République naissante comme une tâche désagréable et méprisable qu’on
doit oublier.
Sur la terre d’Ile de France, dans des forts de
sang, ces hommes sont fièrement tombés pour la patrie … celle-ci ne les
oubliera pas, elle leur rendra le juste hommage qui leur est dû.
Seigneur, voici couler le sang de notre race,
Sang du combat
guerrier, sang des guerres civiles,
Sang des
foyers noircis que quelque flamme efface,
Sang de ceux
qu’on fusille aux fossés de nos villes
(…)
Seigneur,
voici couler le sang de nos garçons,
Il a tout
recouvert la patrie déchirée.
Quand
verrons-nous jaillir, ô tardive saison,
De tout ce
sang versé la moisson désirée
[Robert Brasillach, Poèmes
de Fresnes]
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